C’est la pluie, la grisaille
Mauvais temps dans les bourgs
Léthargie de mon cœur en autarcie
Le vent souffle, l’air est lourd
Et moi, je revis.
Comme les pleurs de mon âme
Les gouttes s’épanchent sur le sol,
Dans un ultime effort s’écrasent
Sur le bitume, sur une page blanche
Vierge de tout tourments.
Les nuits sont longues,
La musique est lente
Appauvrie, dépressive.
Les étoiles dansent au plafond
Une tête brune les observe en pensant.
Enfin la lumière s’allume,
Furibonde elle grimpe et me rejoint
Dans mon antre, ultime cachette,
De mes larmes incessantes.